II eme PARTIE / Projet pédagogique 2009 du Centre de Loisir WILSON / JEAN JAURES

Publié le par parents d'élèves maternelle Jean Jaures

  

JOURNEE TYPE


7h45-09h00 : Accueil des enfants        

 

9h00 : Rassemblement par groupe dans leur salle   

 

9h30 : Préparation des activités

            Départ des enfants en sortie

            Détente dans la cour

 

10h00 : Début des activités

 

11h15 : Rangement des activités avec les enfants et temps calme      

 

11h30 : Départ et arrivée des enfants à la demi-journée

 

11h45 : Déjeuner pour les petits

 

12h00 : Déjeuner pour les moyens/grands

 

13h00 : jeux de cour pour tous les enfants

 

13h00-13h30 : Départ et arrivée des enfants à la demi-journée

 

13h30 : Sieste pour le groupe des petits

   Temps calme pour les moyens/grands

 

14h30 : Début des activités

 

15h30 : Début du réveil échelonné pour les petits

 

16h00 : Goûter

 

16h45 : jeux de cour, de société, petits ateliers mis en place jusqu’à l’arrivée des parents

 

17h00 : Arrivée des premiers parents

 

19h00 : Fermeture du centre

  

  

PROJET ET ORIENTATIONS PEDAGOGIQUES


 

Ils tiennent compte du projet éducatif de la ville, qui a pour objectif de donner des atouts supplémentaires aux enfants de Levallois, susciter chez eux l'envie d'apprendre, de découvrir,...

 

 

1.     Les valeurs

 

La tolérance : accepter la diversité et les différences

 

La solidarité : aider chacun à trouver sa place dans la collectivité. Développer le sens du partage

 

L’autonomie : faire ses propres choix, devenir indépendant

 

La communication : créer, développer, favoriser, et enrichir les relations

 

Le respect : considérer chacun comme une personne à part entière

 

Le centre de loisirs est un centre de vie. Il s'agit pour l'équipe d'animation d'être disponible, de créer un climat de confiance, de dialogue dans un cadre sécurisé et cohérent, où chacun évolue, partage et s'épanouit dans tous les moments de la vie en collectivité, dans le respect de ses règles. Elle adapte aussi, le rythme du séjour, des journées de manière à respecter le rythme biologique des enfants.

  

2.     Les enfants

   

Prévoir dès le début de l’année ce qu’on attend des enfants 

 

Pour y parvenir, il est important de connaître les capacités des enfants selon leur âge, le document qui suit apporte des indications précieuses sur le développement de l’enfant de 0 à 6 ans.

 

 

LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE L'ENFANT EN MATERNEL

 

A 2 ans, l'enfant sait marcher. Sa course est encore une situation de déséquilibre en avant à peine contrôlée. A 3 ans, la course s'organise comme un mouvement continu; il est capable de marche plus complexe: talons/pointes, avant /arrière ...

 

Vers 3 ans c'est le début de la coordination occulo-manuelle : ses dessins ne sont plus le fruit de mouvements de tout le corps, mais la vision que l'enfant a de sa feuille lui permet de diriger sa main. Petit à petit, il progresse dans la dissociation segmentaire : mouvement de tout le bras, puis de l'avant bras, puis du poignet, puis des doigts, son dessin s'affine.

 

A 2 ans, ses dessins sont d'abord guidés par le mouvement : il dessine une « patate », trace un grand nombre de rayons, quelques points ; quand on lui demande ce que c'est, il répond « papa » ; mais il aurait pu tout aussi bien dire « un chat » ou « la maîtresse ». C’est le stade du « bonhomme soleil » ou « bonhomme têtard ».

 

A 3 ans, ses dessins commencent à être guidés par une volonté de réalisme, limités par son absence de maîtrise du geste.

 

A 4 ans, la croissance est harmonieuse, l'enfant maîtrise de mieux en mieux son corps et fait l'apprentissage de nombreux gestes nouveaux : c'est  « l'âge de la grâce ».

 

A partir de 5 ans la croissance s'accélère par à coups. L'enfant est capable de courir, de sauter, de taper dans un ballon, de lancer en visant, de faire du vélo, de couper sa viande.

 

Toute cette période (4 à 6 ans), est celle d'une grande exubérance motrice. En même temps, l'enfant est capable d'une autorégulation : il va courir pendant 10 minutes, se reposer pendant cinq minutes, et repartir jouer.

 

Le dessin d'un enfant de 5\6 ans s'il a été convenablement « nourri », peut être très fin et complet, jouant sur l'épaisseur du tracé, sur des rythmes de couleurs, sur des frises décoratives avec répétition de motifs. Il représente le corps avec tous ses segments et des proportions à peu près harmonieuses. Il est encore incapable de faire des perspectives.

  

 

LE DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNALITE ET DE LA PENSEE

 

 

A la naissance, l'enfant possède une série de réflexes : succion et préhension.

Puis il commence à prendre conscience de son entourage, sur lequel il agit par l'expression de ses sentiments : cris, pleurs, sourires.

Vers la fin de la première année, il atteint le  stade sensorimoteur : il est capable de réactions motrices partielles qui soient adaptées aux objets. Il s'adapte aux situations nouvelles, en coordonnant ses sensations et ses gestes.

A partir de deux ans, l'enfant entre dans le stade la représentation naissante : il a ses premières images mentales qui lui permettent d'apprendre par imitation.

Vers trois ans, il a une première crise d'opposition. Confronté depuis sa naissance au refus des autres, il découvre qu'à son tour il a la possibilité de dire : « non », et il va s'en servir...c'est une phase normale de construction de sa personnalité.

A partir de trois ans, commence la période de la pensée égocentriste. L'enfant ne considère pas les points de vue d'autrui; il ne peut pas imaginer d'autres explications du monde que les siennes.

Cela se manifeste par :

-le syncrétisme : la pensée de l'enfant est centrée sur des états statiques; il ne peut accepter l'idée de transformation. Il fait des confusions entres les choses, les mots, les actions.

Si on lui présente une image avec cinq ronds, il comptera les ronds, et dira : « il y en a cinq ».Si on lui représente la même image, il dira immédiatement : « il y en a cinq ».

Par contre, si on dispose cinq billes devant lui, il les comptera et dira : « il y en a cinq ».Mais si on  reprend les billes, qu'on les mélange et qu'on les dispose différemment, il devra les recompter avant de pouvoir dire : « il y en a cinq ».

-l'animisme : pour lui, tout objet agit et ressent comme une personne : quand il donne un coup de pied à la chaise, « la chaise elle a mal ».

-l'artificialisme : les choses sont ce qu'elles sont parce qu'elles ont été faites pour ça : la voiture réussit à rouler parce qu'elle doit nous transporter.

-la pensée magique : pour éviter d'avoir à expliquer certains phénomènes, l'enfant adopte des explications du type : « c'est une fée qui a fait ça ». Il ne ment pas, car la frontière entre réel et fiction, entre rêve et réalité n'est pas encore défini.

Cette période de la pensée égocentriste dure jusqu'à six ans, avec une évolution importante : c'est en effet à cette période que se font de nombreux apprentissages psychomoteurs et intellectuels, qui aideront l'enfant à se dégager du syncrétisme.

   

 

 LE LANGUAGE

 

A deux ans l'enfant utilise environ deux cents mots phrases. Petit à petit, il commence à construire des phrases simples (sujet, verbe, complément).

A quatre\cinq ans, il a acquis le mécanisme de la langue, mais sa syntaxe est tributaire de son mode pensée « de proche en proche », par association linéaire de mots ou d'images : « tu sais, le chien de ma mamy, qui a une voiture rouge, elle roule bien et j'étais à la mer avec, on s'est baigné avec papa, et bien il a mordu Delphine » (le chien, pas papa!)

A partir de six ans, il commence à faire des phrases plus complexes.

Il fait « des erreurs » qui sont simplement souvent des «  re-créations » grammaticales : « ils sontaient » pour ils sont.

La construction du langage de l'enfant se fait par imitation et imprégnation,  il est donc indispensable de lui parler un langage correct et riche, tout en restant compréhensible. Parler « bébé », c'est le maintenir dans une condition de bébé et lui enlever le modèle indispensable à son apprentissage.

Quand un enfant fait une erreur, il vaut mieux rectifier la formule sous une forme interrogative ou autre, plutôt que de lui faire répéter :

« Tu sais, les grands, ils nous ont gagné au foot »

« Ah bon, ils vous ont battus »

 

« Je vais te faire montrer le dessin que j'ai fait »

« Ah, c'est gentil de me le montrer »

 

   

LA DECOUVERTE DE L'ESPACE ET DU TEMPS

 

L’enfant de trois ans n'a conscience que du temps immédiat. Il ne mesure pas les grandes durées. Ainsi, quand chaque matin un enfant pleure en centre de loisirs, c'est que pour lui, toute séparation avec sa mère est une séparation définitive. Et quand on lui dit «  tu la reverras ce soir, ta maman », cette affirmation ne rassure pas l’enfant, « ce soir » étant pour lui une échéance indéfinie.

 

L'enfant de quatre ans sait bien ce que veut dire « avant » et « après », mais pas ce que signifie « hier » ou « demain ». Quand on l'entend dire « demain, je suis allé à la piscine », il faut bien comprendre qu'avant hier, hier s'appelait « demain »...

L’enfant de cinq ans comprend maintenant que le temps se déroule en phases successives qui aboutissent en des changements d'états : le jour, la nuit, la semaine, le mois, l'année...

Cette prise de conscience progressive du temps s'accompagne d'une prise de conscience progressive de l'espace. L'enfant de quatre ans a conscience de l'espace immédiat : il est capable depuis longtemps de mémoriser des itinéraires dans un espace familier (maison, école). Mais il n'a pas de compréhension des distances.

Après dix minutes de route, il dira en voyant une vache : « tiens, c'est la vache qu'on a vu tout à l'heure », évoquant une vache vue au début de la promenade.

La latéralisation se fait en général vers six ans; ce n'est pas la reconnaissance de la droite et de la gauche, mais le choix définitif d'un coté dominant.

Tous les jeux ou exercices qui l'aident à se situer dans l'espace proche sont importants : devant, derrière, à coté de, en dessous, en dessus, près de, etc...

 

 

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